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Comment fixer tes tarifs en tant que Community Manager freelance

  • Dernière modification de la publication :octobre 3, 2024
  • Post category:Réseaux Sociaux
  • Temps de lecture :13 min de lecture

En tant que Community Manager freelance, fixer tes tarifs peut être un véritable casse-tête.

Je le sais, je suis passée par là quand je me suis lancée en tant que CM freelance en 2020. On culpabilise souvent de facturer « cher » ou, à l’inverse, on préfère avoir des tarifs bas par peur de ne pas réussir à décrocher des missions 😫

Trouver le juste milieu, c’est essentiel pour valoriser ton expertise tout en assurant la pérennité de ton activité.

Dans cet article, je vais te guider étape par étape pour t’aider à définir des tarifs cohérents, en tenant compte de ta valeur ajoutée, du marché, et de tes propres besoins.

Étape 1 : analyser le marché et la concurrence

Avant de fixer tes tarifs, il est essentiel de comprendre ce qui se pratique dans ton secteur. Cela te permettra de ne pas être trop déconnecté des réalités du marché.

Étudier les prix pratiqués par d’autres Community Managers

Commence par faire une recherche sur les tarifs proposés par d’autres freelances dans ton domaine.

Parcours les sites spécialisés et les plateformes de freelancing : je pense notamment à Malt ou encore La crème de la crème.

Crème de la crème

Tu trouveras des fourchettes de prix pour différents types de prestations, allant de la gestion de réseaux sociaux à la création de contenu.

Attention cependant à ne pas te comparer à ceux qui sont à un stade très différent du tien (par exemple, un CM avec 10 ans d’expérience ne facturera pas de la même manière qu’un débutant).

Adapter en fonction de ta spécialisation

Les tarifs peuvent également varier en fonction de ta spécialisation.

Par exemple, si tu es expert.e en création de vidéo ou en publicités payantes, tu peux justifier des prix plus élevés.

Adapter tes tarifs à ton environnement est donc crucial pour rester compétitif.ve tout en reflétant ta valeur.

Étape 2 : calculer tes coûts et tes besoins

Une fois que tu as une idée des tarifs du marché, il est temps de te pencher sur tes propres coûts.

L’objectif ici est de t’assurer que tes tarifs couvrent l’ensemble de tes dépenses et te permettent de dégager un revenu suffisant.

On a parfois l’impression qu’être prestataire de service ne coûte rien. Mais ce n’est pas toujours vrai …

Suivi des dépenses

Prendre en compte tes charges

En tant que freelance, tu as certaines charges à couvrir : les logiciels que tu utilises, ton matériel informatique, tes frais de déplacement le cas échéant, et bien sûr les impôts et cotisations sociales 😅.

Fais une liste de toutes ces dépenses pour avoir une idée précise de ce que tu dois gagner chaque mois.

Perso, j’ai un tableau de suivi ultra précis de mes charges fixes qui me permet de vérifier ma rentabilité.

Calculer un salaire décent pour toi-même

Au-delà de tes coûts fixes, il est essentiel de te rémunérer correctement pour ton travail.

Estime le salaire mensuel dont tu as besoin pour vivre confortablement.

Par exemple, imaginons que tu souhaites gagner 2 500 € nets par mois.

Ensuite, il te faut diviser ce montant par le nombre de jours ou d’heures que tu comptes travailler. Si tu travailles en moyenne 20 jours par mois et que tu veux limiter ta journée de travail à 6 heures, cela te donne un total de 120 heures par mois.

Divise ton salaire souhaité par ces heures de travail :
2 500 € ÷ 120 heures = environ 20,83 €/heure.

Cela pourrait te donner une première idée de ton taux horaire minimum.

Cependant, il faut aussi prendre en compte tes charges (cotisations sociales, impôts, matériel, logiciels, etc.) et les périodes de creux ou de vacances.

Si tu estimes que tes charges représentent environ 50 % de ton salaire, tu devras alors doubler ton taux horaire pour les couvrir. Ton taux horaire réel sera donc d’environ 41,66 €/heure.

Étape 3 : choisir ta stratégie de tarification

Il existe plusieurs façons de facturer tes prestations en tant que Community Manager.

Le choix de la méthode dépend de ton modèle de travail, de tes clients, et de la nature de tes missions.

Facturer à l’heure, au forfait, ou à la mission ?

  • À l’heure : pratique pour des missions ponctuelles ou des collaborations à court terme. Cela permet de facturer précisément le temps que tu passes sur une tâche. Cependant, ce n’est pas forcément la meilleure solution pour les clients qui cherchent à avoir une visibilité sur leurs coûts.
  • Au forfait : idéal pour des projets définis, comme la gestion mensuelle d’un compte Instagram. Cela te permet de stabiliser tes revenus et offre une plus grande transparence à tes clients. L’inconvénient, c’est que si la charge de travail dépasse ce qui était prévu, tu risques de perdre du temps (et donc de l’argent).
  • À la mission : convient pour des prestations spécifiques, comme la création d’une stratégie social media ou une campagne publicitaire. Ce type de tarification te permet de fixer un prix global en fonction de la valeur que tu apportes.

Avantages et inconvénients de chaque méthode

Chaque méthode de tarification a ses avantages et ses inconvénients.

Facturer à l’heure te permet de te protéger contre les dérives de certaines missions, mais peut rendre les clients frileux. Et je trouve que ce n’est pas le plus valorisant pour un CM.

Le forfait est rassurant pour les clients, mais demande une bonne gestion du temps.

Quant à la tarification à la mission, elle te permet de facturer en fonction de ton expertise, mais nécessite de bien évaluer la durée et la complexité du projet.

Étape 4 : Valoriser ton expertise et ton expérience

L’une des erreurs les plus fréquentes chez les freelances est de sous-évaluer leur travail.

Pourtant, ton expertise a une réelle valeur, et il est important de la mettre en avant 🔥

Démontrer ta valeur ajoutée

Que tu sois débutant.e ou avec plusieurs années d’expérience, tu apportes toujours quelque chose d’unique à tes clients : ta créativité, ta réactivité, ta capacité à créer des stratégies efficaces, etc.

Montre cette valeur ajoutée dans tes échanges avec les prospects.

Si tu as des études de cas ou des témoignages de clients satisfaits, mets-les en avant pour justifier tes tarifs.

Justifier des tarifs plus élevés avec des résultats concrets

Si tu as déjà aidé des clients à augmenter leur visibilité, leur engagement ou leurs ventes, c’est un argument de poids pour justifier un tarif plus élevé.

Les clients sont prêts à payer plus s’ils sont convaincus que tu leur apporteras des résultats tangibles. Montre donc des exemples concrets de tes réussites.

Étape 5 : Ajuster et communiquer tes tarifs

Tes tarifs ne sont pas gravés dans le marbre. Au fil du temps, tu pourras les ajuster en fonction de l’évolution de ton expertise et des conditions du marché.

Quand et comment augmenter tes prix ?

Il est normal d’augmenter tes prix au fur et à mesure que tu gagnes en expérience et que tu as fait tes preuves.

Pour ne pas surprendre tes clients, informe-les en avance d’une éventuelle hausse tarifaire, et justifie cette augmentation par des arguments solides (nouveaux outils, formation complémentaire, résultats probants).

Comment communiquer tes tarifs avec confiance

La manière dont tu annonces tes tarifs est aussi importante que le prix lui-même. Sois clair.e, direct.e, et confiant.e.

Évite de t’excuser ou de minimiser tes tarifs (ahah c’est moi qui dis ça 🙄) . Plus tu es sûr.e de la valeur que tu apportes, plus tes clients le seront aussi. Si tu es à l’aise avec tes prix, tes prospects le ressentiront.

Tu l’auras compris, fixer ses tarifs est un processus évolutif.

Le plus important est de rester à l’écoute de tes besoins, de tes clients, et des tendances du marché pour ajuster tes prix en conséquence.

Garde confiance en la valeur que tu apportes et n’hésite pas à réajuster si nécessaire ✨

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